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La guerre au nom de l’humanité. Tuer ou laisser mourir

Présentation

Préface de Hubert Védrine

Paris, Presses universitaires de France (PUF), 2012

596 pages

ISBN : 978-2130583516

Prix du maréchal Foch de l’Académie française 2013

Finaliste du Prix Emile Perreau-Saussine de philosophie politique 2013

Prix Olivier Debouzy de l’agitateur d’idées juridiques 2012

Quand peut-il être juste de bombarder au nom des droits de l’homme ? Face à un massacre en cours ou imminent se pose la question de l’intervention militaire. Mais la guerre, même juste, fera des victimes civiles. Vaut-il mieux tuer ou laisser mourir ? Connue sous les appellations d’intervention humanitaire, droit ou devoir d’ingérence ou responsabilité de protéger, l’intervention militaire justifiée par des raisons humanitaires est l’une des questions les plus brûlantes des relations internationales. Ce livre interdisciplinaire – historique, juridique, éthique et politique – est le plus complet jamais publié en français sur ce phénomène. S’appuyant sur de nombreux exemples, de la guerre punitive en Chine antique à l’intervention de l’OTAN en Libye, il élabore une théorie réaliste de l’intervention en reprenant cinq critères de la doctrine de la guerre juste : cause juste, autorité légitime, bonne intention, dernier recours et proportionnalité.

"Cet ouvrage est sans doute ce que l’on a publié en français de plus approfondi et de plus fouillé sur la guerre. Et de plus pertinent." (Hubert Védrine)

La préface de Hubert Védrine est reproduite dans son livre Dans la mêlée mondiale, 2009-2012, Paris, Fayard, 2012, p. 244-246 et sur son site.

in ENGLISH on the French Publisher’s Agency website

communiqué de presse

Table des matières

Préface Remerciements Abréviations

Introduction Défense du réalisme - Possibilité d’un réalisme constructiviste et libéral - Conséquences sur la théorie de l’intervention humanitaire - Une méthode - Une approche interdisciplinaire et interculturelle - L’ordre

Chapitre 1. Histoire. Généalogie de la pratique et de la doctrine

I- L’antiquité A/ La Chine antique B/ L’Orient ancien C/ L’Occident antique

II- Le christianisme

III- La doctrine sécularisée de la guerre juste

IV- Le « siècle de l’intervention » (XIXe-XXe) A/ L’autorité légitime : qui doit intervenir ? B/ La cause juste : pourquoi intervenir ? C/ L’exigence de désintéressement de l’Etat intervenant D/ Un droit ou un devoir d’intervenir ? E/ L’argument de la souveraineté conditionnelle F/ Interdisciplinarité de la théorie et pratique G/ Le rôle des médias H/ Les limites de l’exemple dix-neuviémiste

V- L’intervention humanitaire depuis 1945 A/ La Seconde guerre mondiale B/ La Charte des Nations Unies C/ Les interventions durant la guerre froide (1945-1990) D/ L’« âge d’or » des années 90 E/ La position de la Chine contemporaine F/ L’intervention après le 11 septembre G/ L’intervention après l’Irak H/ Le cas libyen

VI- Une intervention qui a toujours été intéressée

Chapitre 2. Terminologie. Le choix des mots

I- L’intervention d’humanité

II- Le droit ou devoir d’ingérence : une mythologie française A/ Une formule ambiguë B/ Une formule incohérente

III- L’intervention humanitaire A/ L’ambiguïté des termes B/ Le risque de l’oxymore C/ La tentation de la naïveté D/ Avec ou sans l’ONU ?

IV – La responsabilité de protéger A/ Une autre mythologie française : la R2P n’est pas le droit d’ingérence B/ Quelle responsabilité ? C/ Quel effet normatif ? D/ L’effet pervers du devoir E/ La persistance de l’« intervention humanitaire »

Chapitre 3. Droit. De l’illégalité à la légitimité

I- Les arguments anti-restrictionnistes A/ La Charte des Nations Unies B/ Le CS et l’Assemblée générale C/ Les conventions internationales et régionales D/ Existe-t-il un droit coutumier ? E/ L’argument de la nécessité

II- La thèse du « illégal mais légitime » A/ L’importation du concept de circonstances atténuantes B/ La critique de la thèse du « illégal mais légitime »

Chapitre 4. L’humanité imaginaire. Souffrance à distance, médias et intervention

I- La souffrance à distance A/ La question de la pertinence morale de la distance B/ Application de la topique de la dénonciation de Boltanski à l’intervention humanitaire

II- La réduction de la distance : l’effet CNN A/ Un effet faible B/ L’influence des médias est inversement proportionnelle à la clarté politique et dépend de la manière dont l’événement est couvert C/ Les dommages collatéraux de l’effet CNN : subjectivité, sélectivité et simplification D/ De la responsabilité de protéger à la responsabilité de rapporter E/ L’« intervention médiatique » comme un premier stade d’intervention humanitaire

Chapitre 5. Les critères. Pertinence de la guerre juste

I- La possibilité des critères A/ Le problème de leur origine B/ Le problème de leur subjectivité C/ Le problème de leur absence de contrainte D/ Le problème du dilemme

II- Application au cas irakien

Chapitre 6. L’autorité légitime. Qui doit intervenir ?

I- Les critères de l’autorité légitime A/ Celui qui peut B/ Celui qui a un bon ethos C/ Celui qui est plusieurs D/ Celui qui est légal

II- La cascade des autorités existantes A/ Le CS B/ L’Assemblée générale C/ Les organisations régionales D/ Les coalitions ad hoc E/ Les Etats individuels F/ Les compagnies militaires privées

III- Réformes : les autorités légitimes envisageables A/ Le serpent de mer de la réforme du CS B/ Une communauté d’Etats démocratiques liés par un traité C/ Un organe indépendant D/ Une légion onusienne

Chapitre 7. La cause juste. Pourquoi intervenir ?

I- La nature du dommage A/ La formulation en termes de droits : la violation de quels droits de l’homme ? B/ La formulation en termes d’exactions : quels crimes ? C/ La formulation en terme de dommage

II- L’ampleur du dommage

III- Le dommage doit-il être commis délibérément ? A/ Les ambiguïtés de l’intention génocidaire en droit international B/ Rejet du critère de la mauvaise intention

IV- Le dommage doit être imminent ou en cours

V- La cause juste peut-elle être faussée ? Le risque d’opportunisme de la part des victimes

Chapitre 8. La bonne intention. Avec quelle motivation intervenir ?

I- L’impossibilité du désintéressement absolu A/ Une intervention asymétrique et sélective B/ Conclusion : le désintéressement de l’Etat intervenant n’est pas, ne peut pas et ne doit pas être absolu

II- Les difficultés du désintéressement relatif A/ Le critère de la hiérarchie des motifs B/ Comment satisfaire le critère de la bonne intention ? C/ La présence d’intérêts égoïstes n’est pas nécessairement incompatible avec la nature humanitaire de l’intervention

III- L’abandon du critère de bonne intention A/ L’important n’est pas la pureté des intentions, mais les résultats B/ Le cas de l’intervention en Afghanistan C/ La distinction entre intention et motif est-elle d’une aide quelconque ?

Chapitre 9. Le dernier recours. Quand intervenir ?

I- Des problèmes épistémologiques

II- Gagner le temps que d’autres mettent à mourir : l’effet pervers d’intervenir trop tard

III- Un critère qui doit être appliqué avec souplesse

IV- L’usage de la force armée n’est pas nécessairement la pire des options

Chapitre 10. La proportionnalité. Comment intervenir ?

I- Ce qu’est la proportionnalité A/ Un critère élastique qui absorbe les autres B/ Un critère du juste milieu

II- Les paradoxes de la guerre « zéro mort » A/ Sources B/ Caractéristiques C/ Le problème des bombardements de haute altitude : le cas du Kosovo D/ Qui tue doit être prêt à mourir

III- L’impossible calcul A/ La multitude des paramètres B/ L’évaluation du dommage collatéral par le principe du double effet C/ La proportionnalité est une notion subjective D/ Le problème du contrefactuel E/ Le résultat du calcul sera toujours un intervalle

IV- Un critère qui floute la distinction entre jus ad bellum et jus in bello A/ L’impact paradoxal du jus ad bellum sur le jus in bello B/ Le jus in bello devrait être pris en compte dans l’évaluation du jus ad bellum

Conclusion Un interventionnisme minimal - Un conséquentialisme modéré - La tentation du retour au droit

Bibliographie

Index

Recensions

"un livre devenu un classique" (Marc Semo, Le Monde, 3 juin 2019).

"La « guerre humanitaire » reste un oxymore, même si désormais nous y sommes habitués. Le droit ou le devoir d’ingérence, théorisé par le juriste français Mario Bettati (1937-2017), entériné par l’ONU dès 1988, reformulé depuis comme « responsabilité de protéger », a servi de justification à nombre des interventions menées par les Occidentaux depuis la fin de la guerre froide. Directeur de l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire, Jean-Baptiste Jeangène Vilmer expose, dans La Guerre au nom de l’humanité (2012), ouvrage majeur préfacé par Hubert Védrine, toute la complexité d’un débat au croisement de l’éthique, du droit et de la théorie des relations internationales. « Le réalisme sert au déniaisement ; il permet de soulever un voile qui recouvre les choses, non pas pour les rejeter toujours ou ne croire en rien, mais pour mieux les comprendre », écrit ce juriste et philosophe qui relève que le débat sur l’ingérence remonte à l’Antiquité." (Marc Semo, "Mes incontournables", Le Monde des livres, 13 juillet 2018, p. LIV9).

"Il s’agit indiscutablement d’un ouvrage stimulant et souvent brillant" (Annuaire français de relations internationales 2014, p. 883).

"L’auteur réalise ainsi à la fois une sorte de très grosse synthèse de la réflexion sur le sujet (sans doute la plus importante, d’après Hubert Védrine qui en rédige la préface), mais tout en adoptant un regard critique et extrêmement aiguisé sur sa construction, prenant des positions claires et constructives pour tenter d’en tirer des enseignements forts. (...) Un magnifique travail, de grande importance, sur un sujet qui ne l’est pas moins. Un très grand ouvrage" (Contrepoints, 29 août 2013).

"Un livre important (...). Il s’agit d’essayer de mettre de l’analyse froide, de la logique cartésienne, sur la question du droit d’ingérence et d’analyser ce qu’on peut appeler une guerre juste" (Max Gallo, dans "L’Esprit public", France Culture, 5 mai 2013).

"A propos de droit international humanitaire, je ne saurais que trop vous recommander la lecture de La guerre au nom de l’humanité, ouvrage remarquable d’un auteur canadien (sic), Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, que je conseille d’ailleurs à mes officiers." (Amiral Édouard Guillaud, chef d’état major des armées, Ottawa Conference on Defence and Security, 21 février 2013)

"Le travail considérable accompli par Jean-Baptiste Jeangène Vilmer offre des clarifications décisives dans les concepts et dans la terminologie, qui conduisent à une doctrine remarquablement sensée de la guerre faite au nom de l’humanité. Il faut le répéter : cette doctrine ne garantit pas l’action juste et exactement proportionnée, ni un résultat parfaitement satisfaisant mais elle devrait permettre au gouvernement français de résister aux opérations montées par les États-Unis et aux emballements médiatiques qui, curieusement, suivent toujours la pente de l’occidentalisme." (Innovation Démocratique, 13 février 2013).

"Le raisonnement s’appuie sur une pluralité disciplinaire assumée et justifiée, à la confluence du droit, de la science politique, de l’histoire et, bien sûr, de la philosophie. Le lecteur sortira enrichi de cette réflexion pour au moins trois raisons. Premièrement, l’auteur procède à un décentrement des sources. Il évite, par là, une concentration sur les débats occidentalo-centrés. (...) Deuxièmement, l’inscription réaliste de l’auteur consiste à relier morale et action. En cela, Vilmer ne cède pas aux sirènes interprétatives libérales. (...) Troisièmement, la réflexion est guidée par une idée : celle de l’interventionnisme minimal qui donne la priorité aux résultats." (Frédéric Ramel, Champs de Mars, 24, automne 2012, p. 145).

"un ouvrage qui permet de réduire les incertitudes (...). Le travail considérable accompli par Jean-Baptiste Jeangène Vilmer offre des clarifications décisives dans les concepts et dans la terminologie qui conduisent a une doctrine remarquablement sensée de la guerre faite au nom de l’humanité (Royaliste, 21 janvier - 3 février 2013, p. 7).

"Les avis tranchés a priori ne manqueront pas sur le sujet de ce livre érudit et fourni qui cherche à poser les fondements de l’intervention humanitaire au XXIe siècle. Rares pourtant seront ceux qui exposeront leur raisonnement avec une telle vision historique, juridique, politique du phénomène. (...) Réfutant de se conformer aux paradigmes des relations internationales, le travail mené vise avant tout à « améliorer la politique ». L’immense qualité de La Guerre au nom de l’humanité réside dans sa dimension interdisciplinaire et sa volonté de s’inscrire dans l’univers des possibles. (...) Cet excellent ouvrage permettra en tout cas d’éclairer ceux qui veulent y voir plus clair sur cette question passionnelle de l’intervention humanitaire." (Afrique contemporaine, 2012/3, 243, p. 139-142).

"un propos très documenté historiquement et juridiquement, (...) une introduction riche à cette problématique aussi urgente qu’éternelle" (Revue des deux mondes, décembre 2012, p. 181).

"Revendiquant une approche interdisciplinaire et interculturelle, et s’appuyant sur une imposante bibliographie, Vilmer passe la doctrine de l’intervention humanitaire au tamis d’une série de critères — légitimité, nature, intention, dernier recours, proportionnalité… — afin d’en extraire les éléments d’une théorie réaliste, considérée comme un « moindre mal »." (Le Monde diplomatique, novembre 2012, p. 24)

"Une étude fouillée qui incite à la réflexion" (Lectures (revue bimestrielle belge), septembre-octobre 2012, p. 124)

"un passionnant ouvrage couronné par le prix Debouzy cuvée 2012, sans doute le plus complet écrit sur le sujet" (La semaine juridique, 39, 24 septembre 2012)

"Sa présentation des deux principaux de ces critères - la justesse des motifs de l’intervention et la validité de l’autorité qui en décide - parfaitement insérée dans l’actualité, éclaire avec acuité les interventions des quinze dernières années et celles que l’on sent imminentes. (...) ces deux études pluridisciplinaires [La Guerre au nom de l’humanité et Pas de paix sans justice ?], classiques mais émancipées, ne sont pas seulement enrichissantes : elles engagent à la réflexion." (général Patrice Sartre, Etudes, septembre 2012).

"Cet ouvrage offre donc un parcours dense et cohérent qui en fera certainement une référence incontournable de l’éthique des relations internationales, domaine dans lequel son apport est le plus décisif. L’examen minutieux et méthodique des critères classiques de la guerre juste aboutit à une reformulation critique nécessaire pour juger de la pertinence morale des interventions humanitaires." (nonfiction.fr, 28 août 2012)

"Alors que nombre de pays s’interrogent sur ce qu’il faut faire - ou ne pas faire - à l’égard de la Syrie, ce livre apporte une profondeur de réflexion rare. A lire de suite. Cela sera plus utile que les instrumentations de mauvais goût." (Pierre Verluise, Directeur du Diploweb.com, 10 août 2012)

"Ouvrage très complet et équilibré à lire à tout prix !" (La Revue d’Etudes, août 2012).

"un travail considérable, synthétique et profond (...), les mises en rapport avec le droit international positif sont aussi fines qu’équilibrées" (Politique étrangère, 2/2012, p. 445).

"une analyse poussée et complète - parfois technique (...), un guide accompli des étapes qui se doivent de jalonner le processus décisionnel" (La Lettre de l’IRSEM, 5, juin 2012)

"L’auteur plaide pour une approche réaliste et mesurée, au cas par cas, de ce type d’intervention ; ce n’est pas pour rien que son ouvrage est préfacé par Hubert Védrine" (Alternatives internationales, juin 2012, p. 79)

"une somme sur la question, donnant à voir la complexité du débat et le besoin de le dépasser par la décision politique." (Sciences humaines, 238, juin 2012, p. 66)

"L’auteur balise la réflexion sur la notion d’intervention militaire au terme d’une lumineuse analyse des enjeux historiques, politiques, juridiques, éthiques et militaires. (...) Alors, la situation en Syrie est-elle à ce point exceptionnelle pour justifier une intervention ? En lisant l’ouvrage de Jeangène Vilmer, chacun se fera une idée et, selon son inclinaison, tranchera dans un sens ou dans l’autre." (La Presse, 30 mai 2012, p. A22)

"A travers l’étude des interventions au Kosovo, en Somalie ou en Libye, il élabore une casuistique intelligente. Pas de réponse univoque, mais mieux : une grille de lecture pour comprendre et juger." (Philosophie magazine, 59, mai 2012)

"la problématique à laquelle s’attaque l’auteur est l’une des plus complexes que l’on puisse trouver en études stratégiques mais il parvient à donner des clés de lectures ouvrant la porte à un interventionnisme prudent et raisonné. (...) Un ouvrage exigeant, mais important." (DSI - Défense et Sécurité Internationale, mai 2012, p. 113).

"Dans une somme érudite, le chercheur JBJV expose la complexité du débat aux croisement du droit, de l’éthique, de la politique et de l’histoire. Un des mérites de son travail est de remettre en perspective la notion d’intervention militaire pour des raisons humanitaires" (La Croix, 21 mars 2012)

"pour la clarté de ses analyses et la pertinence de ses propos, voici un ouvrage important qui aide à comprendre le monde comme il ne va pas" (Livres Hebdo, 16 mars 2012) - repris sur L’agitateur d’idées (10 avril 2012).

"un ouvrage dense qui a le mérite d’exposer toute la complexité d’un débat au croisement de l’éthique, du droit et de la théorie des relations internationales" (Libération (Marc Semo), 13 mars 2012)

Voir aussi :
- La Cité. Journal bimensuel (Suisse), 17 (11-25 mai 2012), p. 19.
- Les Inrockuptibles, 28 mars 2012

Voir aussi

- Interview sur l’OTAN et une intervention en Syrie, Le Point, 26 juin 2012

- "Syrie : les limites de la justice pénale internationale", Mediapart, 26 juin 2012

- "La Syrie, les massacres et le romantisme judiciaire", La Tribune, 25 juin 2012

- "Syrie : les dangers du romantisme militaire", Le Devoir, 11 juin 2012

- "Syrie : le précédent libyen n’est pas pertinent", Le Monde, 6 juin 2012

- interview Radio-Canada, Première Chaîne, "Désautels", 15 mai 2012, 18h-18h30

- "L’intervention militaire justifiée par des raisons humanitaires, de la Libye à la Syrie", Grotius International. Géopolitiques de l’humanitaire, avril 2012

- "Quand intervenir ? Le critère du dernier recours dans la théorie de l’intervention humanitaire", Raisons politiques, 45, 2012, p. 103-128.

"Pourquoi intervenir ? Le critère de la cause juste dans la théorie de l’intervention humanitaire armée", Critique internationale, 54, 2012, p. 145-168.

- interview Le Point, 28 avril 2012

- interview Valeurs actuelles, 19 avril 2012

- "Tuer ou laisser mourir ? Un résumé du livre", Dossier du ROP (Réseau francophone de recherche sur les opérations de paix), 6 avril 2012

- interview Radio Suisse Romande, "Babylone", 2 avril 2012

- "Les interventions militaires en débat 4/4 : Les évolutions d’Amnesty International", La Chronique. Mensuel d’Amnesty International France, avril 2012, p. 22-23.

- interview France 24 in English, "The Interview", 30 mars 2012

- "Военное вмешательство : этика или тактика ?" (version russe de l’interview du Point)", inoSMI.ru , 29 mars 2012

- interview Le Point , 26 mars 2012

- interview RFI, "Géopolitique, le débat", 25 mars 2012

- interview Radio Suisse Romande, "Forum", 24 mars 2012

- interview Public Sénat, "Bibliothèque Médicis", avec le général Georgelin (ancien chef d’état-major des armées), Gilles Kepel, Thierry de Montbrial et Sara Daniel, 23 mars 2012

- interview France 24, "L’entretien", 20 mars 2012

- "Les interventions militaires en débat 3/4 : L’intervention en Libye (2011)", La Chronique. Mensuel d’Amnesty International France, mars 2012, p. 22-23.

- "Les interventions militaires en débat 2/4 : L’intervention américaine en Irak (2003) ", La Chronique. Mensuel d’Amnesty International France, février 2012, p. 22-23.

- "Les interventions militaires en débat 1/4 : L’âge d’or de l’interventionnisme des années 1990 et l’intervention au Kosovo (1999)", La Chronique. Mensuel d’Amnesty International France, janvier 2012, p. 22-23.

- "Existe-t-il un "effet CNN" ? L’intervention militaire et les médias", Inaglobal. La revue des industries créatives et des médias, 8 février 2012

- interview La Tribune, 27 décembre 2011

- "Le regard du politologue : au nom du moindre mal et de l’intime conviction", Dossier "Quand la France doit-elle entrer en guerre ?", Alternatives Internationales, 53, décembre 2011, p. 54-55

- "Ingérence (humanitaire)", in Michela Marzano (dir.), Dictionnaire de la violence, Paris, PUF, 2011, p. 702-706.

- "Le lynchage de Kadhafi, la violence et le sacré", nonfiction.fr , 21 octobre 2011

- "The Ethics of Intervention – Human Rights, National Sovereignty and the Balance of Risk", Debate with prof. Malcolm Chalmers, Speakers’ Corner Trust, 2 août 2011
- "Libye : le faux problème du ’deux poids, deux mesures’", Rue89 , 12 avril 2011

- "Quelle responsabilité de protéger ?", Ouest France , 11 avril 2011

- "Ecarter le tyran pour protéger la population", Le Temps , 6 avril 2011

- "L’intervention en Libye : ni droit d’ingérence, ni désintéressement", Le Monde , 28 mars 2011

- interview Le Courrier (Suisse) , 25 mars 2011, p. 9

- "La mythologie française du droit d’ingérence", Libération, n°9017, 11 mai 2010, p. 20.

- "Éthique et politique de l’intervention humanitaire armée", Critique internationale, 39, avril-juin 2008, 161-182.

- "La responsabilité de protéger et le débat sur la qualification de génocide au Darfour ", in La responsabilité de protéger, Actes du 41e colloque annuel de la Société Française pour le Droit International (SFDI), Paris, Pédone, 2008, 233-241.

- "Darfour : quelle intervention ?", L’Information Agricole, 804, janvier-février 2007, p. 6

- "Le Darfour, le génocide, les médias et les intellectuels", Le Panoptique, 15, octobre 2007

- "Humanitarian Intervention and Disinterestedness", Peace Review : A Journal of Social Justice, 19:2, 2007, p. 207-216.

- "L’intervention humanitaire armée en Chine antique", Revue des deux mondes, janvier 2006, 152-173.