Préface Remerciements Abréviations
Introduction Défense du réalisme - Possibilité d’un réalisme constructiviste et libéral - Conséquences sur la théorie de l’intervention humanitaire - Une méthode - Une approche interdisciplinaire et interculturelle - L’ordre
Chapitre 1. Histoire. Généalogie de la pratique et de la doctrine
I- L’antiquité A/ La Chine antique B/ L’Orient ancien C/ L’Occident antique
II- Le christianisme
III- La doctrine sécularisée de la guerre juste
IV- Le « siècle de l’intervention » (XIXe-XXe) A/ L’autorité légitime : qui doit intervenir ? B/ La cause juste : pourquoi intervenir ? C/ L’exigence de désintéressement de l’Etat intervenant D/ Un droit ou un devoir d’intervenir ? E/ L’argument de la souveraineté conditionnelle F/ Interdisciplinarité de la théorie et pratique G/ Le rôle des médias H/ Les limites de l’exemple dix-neuviémiste
V- L’intervention humanitaire depuis 1945 A/ La Seconde guerre mondiale B/ La Charte des Nations Unies C/ Les interventions durant la guerre froide (1945-1990) D/ L’« âge d’or » des années 90 E/ La position de la Chine contemporaine F/ L’intervention après le 11 septembre G/ L’intervention après l’Irak H/ Le cas libyen
VI- Une intervention qui a toujours été intéressée
Chapitre 2. Terminologie. Le choix des mots
I- L’intervention d’humanité
II- Le droit ou devoir d’ingérence : une mythologie française A/ Une formule ambiguë B/ Une formule incohérente
III- L’intervention humanitaire A/ L’ambiguïté des termes B/ Le risque de l’oxymore C/ La tentation de la naïveté D/ Avec ou sans l’ONU ?
IV – La responsabilité de protéger A/ Une autre mythologie française : la R2P n’est pas le droit d’ingérence B/ Quelle responsabilité ? C/ Quel effet normatif ? D/ L’effet pervers du devoir E/ La persistance de l’« intervention humanitaire »
Chapitre 3. Droit. De l’illégalité à la légitimité
I- Les arguments anti-restrictionnistes A/ La Charte des Nations Unies B/ Le CS et l’Assemblée générale C/ Les conventions internationales et régionales D/ Existe-t-il un droit coutumier ? E/ L’argument de la nécessité
II- La thèse du « illégal mais légitime » A/ L’importation du concept de circonstances atténuantes B/ La critique de la thèse du « illégal mais légitime »
Chapitre 4. L’humanité imaginaire. Souffrance à distance, médias et intervention
I- La souffrance à distance A/ La question de la pertinence morale de la distance B/ Application de la topique de la dénonciation de Boltanski à l’intervention humanitaire
II- La réduction de la distance : l’effet CNN A/ Un effet faible B/ L’influence des médias est inversement proportionnelle à la clarté politique et dépend de la manière dont l’événement est couvert C/ Les dommages collatéraux de l’effet CNN : subjectivité, sélectivité et simplification D/ De la responsabilité de protéger à la responsabilité de rapporter E/ L’« intervention médiatique » comme un premier stade d’intervention humanitaire
Chapitre 5. Les critères. Pertinence de la guerre juste
I- La possibilité des critères A/ Le problème de leur origine B/ Le problème de leur subjectivité C/ Le problème de leur absence de contrainte D/ Le problème du dilemme
II- Application au cas irakien
Chapitre 6. L’autorité légitime. Qui doit intervenir ?
I- Les critères de l’autorité légitime A/ Celui qui peut B/ Celui qui a un bon ethos C/ Celui qui est plusieurs D/ Celui qui est légal
II- La cascade des autorités existantes A/ Le CS B/ L’Assemblée générale C/ Les organisations régionales D/ Les coalitions ad hoc E/ Les Etats individuels F/ Les compagnies militaires privées
III- Réformes : les autorités légitimes envisageables A/ Le serpent de mer de la réforme du CS B/ Une communauté d’Etats démocratiques liés par un traité C/ Un organe indépendant D/ Une légion onusienne
Chapitre 7. La cause juste. Pourquoi intervenir ?
I- La nature du dommage A/ La formulation en termes de droits : la violation de quels droits de l’homme ? B/ La formulation en termes d’exactions : quels crimes ? C/ La formulation en terme de dommage
II- L’ampleur du dommage
III- Le dommage doit-il être commis délibérément ? A/ Les ambiguïtés de l’intention génocidaire en droit international B/ Rejet du critère de la mauvaise intention
IV- Le dommage doit être imminent ou en cours
V- La cause juste peut-elle être faussée ? Le risque d’opportunisme de la part des victimes
Chapitre 8. La bonne intention. Avec quelle motivation intervenir ?
I- L’impossibilité du désintéressement absolu A/ Une intervention asymétrique et sélective B/ Conclusion : le désintéressement de l’Etat intervenant n’est pas, ne peut pas et ne doit pas être absolu
II- Les difficultés du désintéressement relatif A/ Le critère de la hiérarchie des motifs B/ Comment satisfaire le critère de la bonne intention ? C/ La présence d’intérêts égoïstes n’est pas nécessairement incompatible avec la nature humanitaire de l’intervention
III- L’abandon du critère de bonne intention A/ L’important n’est pas la pureté des intentions, mais les résultats B/ Le cas de l’intervention en Afghanistan C/ La distinction entre intention et motif est-elle d’une aide quelconque ?
Chapitre 9. Le dernier recours. Quand intervenir ?
I- Des problèmes épistémologiques
II- Gagner le temps que d’autres mettent à mourir : l’effet pervers d’intervenir trop tard
III- Un critère qui doit être appliqué avec souplesse
IV- L’usage de la force armée n’est pas nécessairement la pire des options
Chapitre 10. La proportionnalité. Comment intervenir ?
I- Ce qu’est la proportionnalité A/ Un critère élastique qui absorbe les autres B/ Un critère du juste milieu
II- Les paradoxes de la guerre « zéro mort » A/ Sources B/ Caractéristiques C/ Le problème des bombardements de haute altitude : le cas du Kosovo D/ Qui tue doit être prêt à mourir
III- L’impossible calcul A/ La multitude des paramètres B/ L’évaluation du dommage collatéral par le principe du double effet C/ La proportionnalité est une notion subjective D/ Le problème du contrefactuel E/ Le résultat du calcul sera toujours un intervalle
IV- Un critère qui floute la distinction entre jus ad bellum et jus in bello A/ L’impact paradoxal du jus ad bellum sur le jus in bello B/ Le jus in bello devrait être pris en compte dans l’évaluation du jus ad bellum
Conclusion Un interventionnisme minimal - Un conséquentialisme modéré - La tentation du retour au droit
Bibliographie
Index