En France, les études sur la guerre ne bénéficient pas de la reconnaissance institutionnelle et scientifique qu’elles ont dans d’autres pays comparables. Nous proposerons un diagnostic de la situation, avant d’en venir aux propositions. Le champ des études sur la guerre a longtemps souffert, et souffre encore, d’un double mal : la marginalisation et la fragmentation. Il a cependant été considérablement renouvelé depuis une quinzaine d’années par de nouveaux travaux issus d’une génération émergente, qui donne de l’espoir et un certain écho aux propositions suivantes.