Après avoir nié l’intervention russe en Crimée, le président Poutine a fini par la reconnaître et par employer des arguments fallacieux pour la justifier. Contrairement à ce qu’affirme la propagande russe – relayée par différents partis d’extrême droite en Europe de l’Ouest –, cette annexion de fait est illégale et les comparaisons avec le Kosovo sont infondées. Un an après son fait accompli en Crimée, le Kremlin poursuit sa stratégie de démembrement de l’Ukraine.